Crime dans la bible - Le terrorisme n'est pas un crime nouveau
Il est acquis que le terrorisme est un crime, la preuve, s’il en fallait une, c’est qu’il existe une juridiction spécifique avec à sa tête des « juges anti-terroristes » dédiés à lutter contre ce fléau.
On pourrait s’imaginer que le terrorisme est un phénomène récent, ce qui est une erreur. On peut aussi penser que les premiers terroristes modernes étaient palestiniens ou du moins dans la mouvance de l’OLP, ce qui est une autre erreur historique. Le premier attentat « terroriste » a ainsi été commis par l’Irgoun, un groupuscule juif extrémiste. L’attentat de l'hôtel King David à Jérusalem a été perpétré le 22 juillet 1946. Cette attaque à la bombe a été préparée et menée par l'organisation extrémiste juive Irgoun et visait les autorités britanniques dont les bureaux étaient situés au sein de l'hôtel King David à Jérusalem, alors en Palestine mandataire. Cet attentat a fait de nombreuses victimes : 91 morts et 46 blessés.
Quelqu’un me dira sans doute que le terrorisme n’existait pas encore dans la Bible, quelle erreur . Au moins dans un texte du premier livre de Samuel nous avons une description de ce qu’était l’ancêtre de DAESH : « Lorsque David arriva le troisième jour à Tsiklag avec ses gens, les Amalécites avaient fait une invasion dans le midi et à Tsiklag. Ils avaient détruit et brûlé Tsiklag, après avoir fait prisonniers les femmes et tous ceux qui s'y trouvaient, petits et grands. Ils n'avaient tué personne, mais ils avaient tout emmené et s'étaient remis en route. » (1 Samuel 30/1 et 2).
La description faite par le texte biblique reflète bien ce qu’est encore aujourd’hui l’idéologie terroriste : une bande de nomades, mobiles, insaisissables, jeunes, cruels, lâches, décérébrés mais ayant l’intelligence du mal, violents, ne s’en prenant qu’aux faibles (les femmes et les enfants). Par ailleurs si ceux -là, les Amalécites, les ancêtres de Daesh évoluaient en chameau, je n’ai aucun mal à les imaginer au volant de puissant 4X4, équipés de mitrailleuses lourdes et tirant sur tout ce qui bouge, de manière gratuite la plupart du temps.
Partout où le terrorisme islamique a sévi dans le monde, les pratiques ont été celles utilisées par ces Amalécites, enlèvements, saccages, incendies (le feu est une arme qui ne laisse guère de traces) et fuite. Juste avant que l’Europe centrale ne soit le théâtre d’un conflit armé violent et meurtrier, il avait été constaté au Kosovo en particulier, que de manière assez inexplicable, les édifices religieux chrétiens prenaient feu, ainsi que des lieux publics tels les Mairies ou encore des usines. On l’a constaté récemment en France, même si beaucoup préfèrent se mette la tête dans le sable. En Australie ce sont des forêts entières qui ont brulé et non à cause d’un prétendu réchauffement climatique, mais au nom d’un dieu de mort et de feu.
Il est acquis, au regard des « terroristes » issus des banlieues françaises ou belges, que la plupart sont des gens n’ayant aucune conviction religieuse, mais qui vont trouver dans le terrorisme islamique l’occasion de trafiquer, de s’enrichir sur le dos des autres, de pratiquer une violence inouïe, de tuer comme on le fait dans les jeux vidéo et de pouvoir violer en toute impunité. Allah n’étant qu’un prétexte à une génération perdue, de pouvoir pratiquer ses vices en toute impunité, enfin au moins provisoirement.
Très peu finalement sont idéologiquement contaminés, ce sont des ratés qui profitent sans honte et sans retenue la violence gratuite, imbécile, sordide et minable. Cette équipée sauvage qui croisera la route de David, va le regretter mais difficile de pleurer sur leur triste sort.
Un jeune Egyptien, esclave de cette bande Amalécites, tombé malade et lâché par ces « frères d’armes » (ce qui en dit long sur la mentalité les animant), va être soigné et sauvé par David, à condition qu’il « collabore avec la justice de son pays ». Grâce à ses informations, les ancêtres de Daesh finiront tous par être traqués, rattrapés et éliminés. L’Egypte ne réclamera pas son ressortissant pour qu’il soit réinséré dans la société, et il n’y aura aucune instance internationale pour s’ériger en juge des actes commis par David à l’égard de ces voyous de banlieues en mal de reconnaissance.
Evidemment, ces Amalécites ne recrutaient pas encore via Internet, ils ne faisaient pas encore de propagande ni de vidéo et n’étaient pas encore institutionnalisés en « enseigne » revendiquant tous les attentats du monde, mais déjà l’état d’esprit et la mentalité terroriste sont là. La réponse de David et de ses hommes est forte. Le compromis avec les terroristes n’existe pas, jamais, et ceux qui y croient encore devront en subir encore et encore les tristes effets.
Le terrorisme est un crime et il doit avoir des réponses proportionnées, toujours, tout le temps et partout, c’est l’unique moyen de l’éradiquer. En lisant l’histoire de David, devenu roi, il n’aura plus jamais à faire avec les Amalécites suite à une réponse graduée, ferme et sans compromis.
Samuel Foucart
Juridiquement parlant :
De 1980 à 1986, la France est marquée par trois vagues d’ attentats successives, avec 18 attentats. L’arsenal juridique français devait donc se structurer et s’organiser pour lutter contre le terrorisme. Depuis lors, de nombreux textes législatifs ont permis de consacrer la primauté de l’action policière et judiciaire, posant le principe de la centralisation et de la spécialisation de l’enquête, de l’instruction et du jugement.
Ce dispositif a été complété par des moyens d’enquête et des règles de procédure spécifiques (durées allongées de garde à vue et de détention provisoire, perquisitions de nuit...).
Depuis 1986, plus de 20 lois ont été adoptées permettant de renforcer les moyens d’investigation et d’étendre les incriminations à d’autres infractions.
Depuis la loi du 22 juillet 1996 tendant à renforcer la répression du terrorisme, l'article 421-2-1 du code pénal réprime l’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme (AMT), « le fait de participer à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'un des actes de terrorisme (...) ». Cette infraction permet à la justice d’intervenir très en amont du passage à l’acte et réprime le simple projet criminel matérialisé par des actes préparatoires, meme si les actes préparés n’ont jamais été commis. En d’autres termes, le fait même de rejoindre une organisation terroriste implique de facto l’intention de commettre des crimes d’atteinte aux personnes.
Par ailleurs, la loi du 15 novembre 2001 a renforcé la lutte contre le financement du terrorisme, celle du 23 janvier 2006 a amplifié les moyens d’enquête avec un accès facilité aux données personnelles et celle du 21 décembre 2012 a permis la poursuite des actes de terrorisme commis à l’étranger par des ressortissants ou résidents français.
Depuis 2015, avec la multiplication des attentats et des projets terroristes, le Parlement a adopté en moyenne deux lois par an. Les autorités françaises ont affiché une volonté claire de durcissement de l'arsenal légal antiterroriste afin de s'adapter à la menace durable que fait peser le développement des filières syro- irakiennes sur le territoire national. Dans cette perspective, une série de mesures et de textes de loi ont été adoptés ces dernières années dont celui visant à criminaliser systématiquement les individus étant partis en Syrie ou en Irak, ou encore présents sur zone.
Créé par la loi du 24 juillet 2015, le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT) a pour but de faciliter la surveillance des personnes disposant d'antécédents judiciaires en matière de radicalisation et de terrorisme.
En pratique, les poursuites, l’instruction et l’application des peines ont jusqu’en 2019 été centralisées au Tribunal de grande instance de Paris. Cette juridiction était dotée d’une section antiterroriste du parquet de Paris et d’un pôle d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris. Mesure phare de la loi de programmation et de réforme de la justice, le Parquet National antiterroriste (PNAT) a officiellement vu le jour depuis le 1 juillet 2019 avec à sa tête, un Procureur spécialisé anti terroriste. En créant une structure autonome, le ministère de la justice a voulu alléger le parquet de Paris d’un contentieux lourd et spécifique tout en gagnant en efficacité dans le traitement des dossiers.
D.A. (T.I. de Grenoble)
La parole est à la défense :
Mesdames et Messieurs les jurés, Mesdames et Messieurs les juges
Les forces de l’ordre ont arrêté en aveugle une troupe d’Amalécites après le pillage de la ville de Tsiklag. Ils ont été placés en garde à vue et après une instruction bâclée et à charge, ils ont été renvoyés devant votre juridiction pour y être jugés pour actes de vandalisme, enlèvements et séquestrations.
Vous prononcerez leur relax pour les raisons suivantes :
Une absence d’identification précise des auteurs du pillage.
Il est contraire à tous les principes constitutionnels que des hommes appartenant à une tribu en particulier puissent être poursuivis et condamnés pénalement sans que ni la police, ni les magistrats de l’instruction ne se soient non seulement assurés de leur identité précise, mais également de leur participation aux faits qui leur sont reprochés. A aucun moment, on n’a tenu compte de leurs alibis et personne n’a été en mesure d’établir leur nom précisément.
Une discrimination raciale
Tous ceux qui ont été arrêtés sont des Amalécites. La police a fait un repérage au faciès pour interpeller ces personnes sur le seul fondement qu’ils appartenaient à une tribu en particulier. Il s’agit véritablement d’une discrimination raciale doublée d’un préjugé qui a la vie dure : « Tous les Amalécites sont des pilleurs » !
A aucun moment, le juge d’Instruction s’est interrogé de savoir si parmi les auteurs de ces faits, il ne s’y trouvait pas des personnes autres que des Amalécites dans la mesure où ils sont souvent confondus avec les moabites ou les madianites.
Le pillage : une pratique tolérée dans la région
Les Amalécites est une tribu du désert. Ils sont nomades et originaires du Néguev, la région désertique entre l’Egypte et Canaan. Les babyloniens les appelaient « Sutes » et les égyptiens « Sittiu ».
Certes, certains d’entre eux sont des pilleurs professionnels, mais de grâce ne généralisons pas ! D’autant plus que dans ce domaine, bien d’autres tribus pillent sans vergogne dans la région. Contrairement à ce que on veut bien dire d’eux, ils ne sont pas sans foi ni loi : ils ont foi dans leurs dieux et respectent la loi du plus fort usitée en tous lieux depuis les temps post-adamiques.
Un conflit permanent entre les hébreux et les Amalécites
Mes clients sont installés dans la région bien avant les hébreux. L’arrivée de ces derniers fut d’autant plus redoutable que leur Dieu leur demanda d’exterminer tous les Amalécites qui n’eurent pas d’autre choix que de pratiquer la légitime défense…
Une dimension spirituelle qui échappe à la compétence de votre Cour.
Le combat entre les hébreux et les Amalécites dépasse largement la sphère géopolitique ou juridique et recouvre une réalité spirituelle qui échappe totalement à la compétence de la Cour.
Maître F.F. (du Barreau de Rouen)